u 14 di dicembri 2011 : riunioni in Parici di i membra di a « piattaforma rivindicativa » pà i lingui « minuritarii », Casa di a Brittagna (sirviziu di u Cunsigliu Rigunali Brittonu).

 

 

 
CUMINICATU PÀ A STAMPA :
 
le 31 mars 2012 se mobiliseront les défenseurs des langues minoritaires,
le Collectif "PARLEMU CORSU !" sera de la partie !
 
1. A Paris...
Ce mercredi 14 décembre le Collectif était à Paris pour une réunion à la Maison de la Bretagne (service du Conseil Régional de Bretagne) pour décider des modalités d'une nouvelle action en commun avec l'ensemble des défenseurs des langues minoritaires en France.
2. Etaient présents...
Les présidents et les membres des coordinations, collectifs ou autres fédérations réunissant des associations ou les réseaux d'écoles bilingues venant de Bretagne, d'Alsace, du Pays Basque, de Catalogne ou d'Occitanie. Pour la Corse étaient présents Micheli Leccia et Petru Pasqualini, respectivement président et membre du CA du "Collectif Parlemu Corsu !" À noter que les régions d'Outre Mer, même si elles n'étaient présentes ce jour là, participent aussi à la démarche.
3. Sera réalisé...
Le Collectif est monté à Paris pour réaffirmer sa volonté de participer à une action sur laquelle l'ensemble des membres de la plateforme revendicative s'était déjà entendu, à savoir, organiser une mobilisation le 31 mars dans chacune des régions, juste avant les présidentielles, dans le but d'interpeller les candidats. Un questionnaire succinct et testant la capacité des candidats à vouloir prendre des dispositions législatives favorables aux langues régionales sera d'ailleurs proposé à ce moment là. Chaque région est libre d'organiser comme elle l'entend l'action de ce 31 mars à venir. Certaines organiseront donc une manifestation, d'autres un rassemblement, d'autres encore des conférences, des concerts... En Corse, le Collectif ne réalisera pas de manifestation mais envisage une action originale dont il n'a pas encore divulgué la teneur... Le 15 mars 2012 à Paris à nouveau, toutes ces actions seront présentées. En commun avec les autres langues sont la date (le 31 mars 2012) et l'affiche. Même les revendications sont adaptables en fonction des contextes différents de chaque région.
4. Les demandes spécifiques du Collectif

Le Collectif était donc à Paris ce mercredi pour rappeler la spécificité de ses demandes en plus bien évidemment de témoigner sa solidarité avec les autres langues minorées. Comme les collectifs des autres régions, "PARLEMU CORSU!" demande la ratification de la Charte des langues minoritaires, l'obtention d'une législation, mais précise qu'elle ne doit bien sûr pas contrarier les acquis de la CTC. Elle doit au contraire les renforcer et permettre aussi d'aller plus loin. Enfin le collectif réaffirme sa volonté d'obtenir pour la langue corse un statut de coofficialité avec le français, statut qui se doit d'être un instrument pour obtenir les moyens de construire véritablement une société bilingue : oui à la coofficialité, mais avec un contenu (que le Collectif décline à travers les 16 points de sa pétition).

5.     Depuis 2008...
Le Collectif a intégré en 2008 une plate forme revendicative qui unit l'ensemble des défenseurs des langues régionales présentes sur le territoire français. Ils avaient à ce moment là établi un écrit unitaire et adressé une lettre ouverte au président Sarkozy. Par la suite ils avaient rencontré l'intergroupe des députés de l'Assemblée Nationale Française favorables aux langues régionales. Leur action de lobbying ne fût pas sans effet, puisqu'on s'en souvient, avait été votée la modification de l'article 1 de la Constitution mais qui finalement était relégué à une simple prise en compte patrimoniale des langues régionales dans l'article 75.1 relatif aux collectivités locales. En mai 2009 le Collectif a à nouveau rencontré les députés favorables à la réalisation d'une loi accordant des droits supplémentaires aux langues régionales. En mars 2010 le collectif s'était rendu également au Parlement Européen pour suivre les débats qui ont précédé la présentation, à l'initiative de l'eurodéputé François Alfonsi, d'une résolution dans le but de rendre les langues minoritaires d'Europe officielles. En juin 2010 le Collectif était présent aussi en Ecosse à l'assemblée du NPLD, ou réseau européen pour la promotion de la diversité, répondant toujours à une invitation du député européen François Alfonsi. Enfin, le Collectif a adhéré en mai 2011, à l'organisation non gouvernemental EBLUL, c'est à dire au bureau des langues européennes les moins répandues toujours dans le but d'exercer un travail de lobbying et de travailler sur les consciences.
6.     Rappel...
Le Collectif "Parlemu Corsu !" est né en 2007, et depuis sa démarche s'est profondément enracinée : aujourd'hui il regroupe 464 personnes, 62 associations (U Svegliu Calvese, Scola in Festa, l'Amichi di u Rughjone, Cucina Corsa...) ainsi que des organismes, adhérents ou qui ont au moins collaboré à une ou plusieurs actions en soutien à la démarche du Collectif. Il compte aussi 24 groupes culturels (A Filetta, I Muvrini, Tavagna, I Surghjenti...) qui ont pour la moitié d'entre eux donné des concerts de soutien au Collectif.
Depuis 4 ans, les actions menées par "Parlemu Corsu !" sont nombreuses (on en compte 74, plus d'une par mois en moyenne !), et réunissent toujours beaucoup de gens. Il y a 5 catégories d'actions différentes sur le terrain: les "stondi corsi", les débats avec des traducteurs, les journées à thème, les animations pour les petits, les actions symboliques... Sans oublier les actions revendicatives bien sûr: conférences, communiqués, pétition...

21-22/06/10 : “Parlemu Corsu !” in Dùn Èideann (Edinburgh)

Luni u 21 è marti u 22 di ghjunghju, « Parlemu Corsu ! » era prisenti à a Cunsulta Ginirali di u NPLD in Dùn Èideann (in gaèlicu, Edinburgh in inglesu) : NPLD = Network to Promote Linguistic Diversity (ritiolu pà a prumuzioni di a divirstà linguìstica).

U “NPLD” adunisci l’astituzioni, i guverna è l’associa di l’Auropa, chì difèndini i lingui minurati

è chì insembu cèrcani à influinzà i pulìtichi linguìstichi di i Stata aurupei.  


13/05/08 : Riazzioni di " Parlemu Corsu ! " dopu à u dibàttitu à l’Assamblea Naziunali Francesa à nantu à i lingui minuritarii.

« Bien que le gouvernement campe sur des positions rétrogrades, une ouverture est indéniable : de plus en plus de députés sont favorables à une modification de la constitution...

...A l’issu de ce débat le collectif "Parlemu Corsu !" est renforcé dans sa conviction de continuer à oeuvrer sur le terrain par le biais d’actions concrètes et de revendiquer les moyens pour édifier une société bilingue. Si nous faisons la démonstration que la population veut la co-officialisation, nous l’obtiendrons ! »


21/04/08 : Scrittu unitariu pà i lingui minuritarii

U cullittivu " Parlemu Corsu ! " chjamatu da l'IEO (Institut d'Estudis Occitans), hà dicisu, in parallelu à a so dimarchja, di riunghja a dimarchja cumuna chì adunisci 7 lingui minuritarii : l’alzassianu, u bascu, u brittonu, u catalanu, u corsu, u criolu riiniunesu è l’uccitanu. Cù i fidirazioni è cullittiva di difesa di i lingui minurati emu cusignatu u listessu scrittu.

Pour un statut légal des Langues Régionales

 La préservation de la diversité linguistique et culturelle est un enjeu majeur pour l’humanité. Du fait de l’absence de politique publique, et faute d’un statut légal, nos langues sont particulièrement menacées dans leur transmission et leur développement.

Depuis plus de trente ans les organismes internationaux et européens (Parlement européen, Conseil   de l’Europe, Conférences sur la sécurité et la coopération en Europe, Nations unies, UNESCO) n’ont cessé de rappeler l’importance des langues dans le patrimoine de l’humanité et d’inciter les Etats à prendre des mesures efficaces pour assurer la défense et le développement des langues, spécialement des langues régionales ou minoritaires.

Paradoxalement, la France « Pays des droits de l’Homme », mène depuis trop longtemps, une politique linguistique négative envers les langues autres que le français présente sur son territoire. Aujourd’hui encore, elle refuse de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires (1992), elle détourne de son objectif l’article 2 de la Constitution (1992) pour l’utiliser contre les langues régionales.

En pleine conformité avec les textes internationaux et européens nous pensons que :

  • dès lors qu’elles servent de moyen d’expression à des êtres humains, les langues sont égales.
  • la valeur de toutes les langues est identique de même que la dignité des personnes qui les parlent.
  • elles ont toutes, en soi, les mêmes capacités de développement.
  • tous les locuteurs doivent être traités à égalité, avec le droit de recevoir et de transmettre, d’utiliser et de développer leur langue tant dans le domaine privé que dans le domaine public.

En application ces principes, nous revendiquons l’adoption d’un dispositif législatif pour nos langues dans le droit français débouchant sur des politiques linguistiques volontaristes et efficaces sur nos territoires et fixant des objectifs à atteindre :

Médias :

Nous voulons la création d’un service public complet de radio et de télévision émettant dans chacune de nos langues.

Nous demandons une aide spécifique accrue pour les opérateurs privés (radios associatives, télévisions, presse, nouveaux médias) qui œuvrent à la diffusion de nos langues.

Création et le développement de la culture :

Le soutien à la création dans nos langues c’est une politique spécifique en faveur de l’édition, du théâtre, du spectacle vivant en général, du cinéma et de la musique. La population doit pouvoir découvrir des cultures souvent occultées.

Enseignement :

Il faut que chacun puisse choisir s’il le souhaite un enseignement sous des formes diverses :

Un enseignement bilingue à parité horaire.

Un enseignement en immersion.

Les apports de nos langues et cultures doivent être intégrés au socle commun de connaissance.

Un enseignement spécifique en direction des adultes, y compris dans le cadre de la formation professionnelle publique et privée.

Il s’agit d’une politique d’offre généralisée de la maternelle à l’université ainsi que dans la formation permanente.

Vie publique :

 Nos langues doivent être présentes dans la vie publique et sociale.

Par exemple : le respect de la toponymie et la mise en place de la signalisation bilingue.

L’encouragement à l’utilisation de la langue dans les lieux publics et dans la vie sociale (activités périscolaires, petite enfance…)

Toutes ces demandes ont pour seul but de permettre à ces langues de vivre et à ceux qui le désirent de les utiliser.

Ces mesures devront être dotées des moyens humains et financiers pour les satisfaire. Elles seront un encouragement à la transmission familiale de nos langues.

Ces demandes s’adressent à l’Etat et aux collectivités Territoriales (Communes, Communautés de Communes, Départements, Régions).

Chaque niveau des institutions doit prendre en charge ce qui relève de ses attributions.

Il appartient à l’Etat d’adapter sa législation en conséquence (adaptation de la Constitution, loi spécifique, co-officialité de nos langues dans les territoires qui le demandent  ….)

2008 année des Langues !

Même pour les Langues Régionales !

 


21/04/08 : A lèttara adrizzata, da i riprisintanti di i lingui minuritarii, à u prisidenti Nicolas Sarkozy.

Parlemu Corsu !

Collectif de défense de la langue corse

Cosignataire de la plate-forme en faveur des langues régionales

 

Monsieur le Président de la République

Par la présente nous vous adressons un texte cosigné par différentes fédérations et associations oeuvrant en faveur des langues régionales de France. C’est à notre connaissance la première fois que ces acteurs se réunissent au sein d’une plate-forme autour de revendications communes. À vrai dire, un tel regroupement est tout à fait naturel si l’on considère que nous avons tous la même préoccupation : la survie et le développement de la pratique de nos langues.

Comme nous le précisons dans le texte, cette survie des langues régionales de France passe nécessairement par la mise en place de politiques linguistiques volontaristes et l’adoption d’un dispositif législatif spécifique.

Le débat annoncé par le premier ministre à l’Assemblée Nationale le 7 mai prochain sur la question des langues de France, doit être  selon nous la première étape d’un processus qui mènera à l’adoption de mesures législatives en faveur de nos langues.

Nous expliquons dans notre texte commun ce que sont nos demandes. Elles sont celles d’associations qui travaillent depuis des années dans ce domaine. Nous n’avons pas peur de dire que nous sommes des experts en ce domaine.

Dans une lettre adressée au Bureau Européen des Langues les Moins Répandues, en avril 2007, vous aviez souligné Monsieur le Président la nécessité de « sécuriser une fois pour toutes la situation des langues régionales de France » et proposiez de réfléchir à l’adoption « d’un texte de loi posant la reconnaissance juridique des langues régionales de France » qui selon vous est « beaucoup plus raisonnable et surtout plus efficace » que la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Enfin, toujours dans cette lettre, vous précisiez que vous n’étiez pas de ceux (des candidats) qui en période électorale « promettent tout et n’importe quoi aux locuteurs des langues régionales », que vous ne faisiez pas de « promesses qui sont sans lendemain ».

Après le débat du 7 mai à l’Assemblée Nationale, il faudra en tirer des conclusions afin qu’il ne soit pas sans lendemain. Le dispositif législatif que nous souhaitons est tout à fait réalisable. Il permettrait à la France d’être ainsi en accord total avec ses engagements internationaux.

L’UNESCO a déclaré l’année 2008 « Année Internationale des Langues » et la France prendra la présidence de l’Union Européenne au mois de juin prochain. Il nous semble plus que jamais opportun de prendre des mesures en faveur des langues régionales présentes sur le territoire français, à l’instar de ce qu’ont déjà fait la quasi totalité des autres états membres de l’Union Européenne vis-à-vis des langues minoritaires présentes sur leurs territoires respectifs.

Espérant recevoir rapidement des réponses concrètes à nos questions nous vous prions, Monsieur le président, de bien vouloir recevoir l’expression de notre considération.


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